Les liens à visiter sur Corbie * * * * * * * * * * * * * * * Il n'existe pas de rapport direct entre le patronyme Corbie et la ville de Corbie. Voici des informations et dialogues concernant ma généalogie maternelle, écrits en grande partie par Monsieur Bernard VERHILLE. |
Historique de la ville de Corbie Arnaud de Corbie est un personnage fort connu De nombreux livres accessibles, comme le journal d'un bourgeois de Paris, lui consacrent une notice. Il fut en son temps un grand homme d'État, un grand diplomate et tenta de moderniser la gestion de la justice, ce qui souleva des tempêtes de protestation, cf le livre sur Charles VI (Françoise Autrand). Sa date de naissance est bien évidemment inconnue. Le greffier du parlement, Nicolas de Baye déclare qu'il avait 88 ans en 1413. Cela signifie qu'il était très vieux, du moins pour l'époque. Il est né à Beauvais, fils du théologien Robert de Corbie, allié d'Étienne Marcel. Il entra au Parlement comme conseiller clerc en 1364. Il est élu président en 1373. Il devient Chancelier de France en décembre 1388 et reste 25 ans dans ses fonctions. Remplacé par Henri de Marle le 8 Août 1413, en raison de son grand âge et de ses infirmités, il meurt le 24 mars 1414. Il laissait la plus grande partie de ses biens à son fils naturel, Philippe de Corbie, maître des requêtes de l'Hôtel, qu'il s'était efforcé de légitimer. Arnaud de Corbie s'était entouré de tout un réseau de fidèles, gens de grande valeur, qu'il s'efforçait de caser à tous les niveaux de l'administration royale. Il fut un grand serviteur de l'État (texte de Madame Françoise Autrand, Professeur à l'École Normale supérieure de Paris) * * * La famille de Corbie Il semble d'après ces informations que 3 personnes du nom de de Corbie vivaient entre 1370 et 1390 sous Charles V et VI : Pierre, Arnaud et Thomas. Quel est leur rapport familial ? : L'anoblissement et les armes sont de cette époque la seigneurie principale reste toujours Jaigny ou Jagny, et non pas Jailly. En ce qui concerne l'origine du toponyme Corbie, le nom gaulois pour Ancre serait Incara, pas de rapport avec Corbeia.la Corbe) Dom Benoit Cocquelin a écrit en 1678 une histoire de l'abbaye St Pierre de Corbie (*). Il a été moine de l'abbaye entre 1672 et 1678. * * * Propos de Monsieur Bernard Verhille Je suis actuellement a la recherche des Chroniques de Charles V qui doivent parler des de Corbie. Le nom Corbie qui n'est pas directement lié avec la ville de Corbie en Picardie est bien un mot désignant une rivière, il existe une autre rivière en Normandie retenue par Natura 2000 qui se jette dans la Risle juste a cote de Pont Audemer qui s'appelle Corbie ou viennent se reproduire les saumons. Cependant habitant Beauvais, les "de Corbie" étaient, avant d'être annoblis, originaires de Corbie, avec une assez forte chance. Il est assez normal que des lieux dits soient liés avec Corbie, en tant que propriété ou dépendance de la grande abbaye de Corbie (*). Il faudrait retrouver dans la microtoponymie locale du village d'où vient le nom du hameau de Corbie. (lieu-dit dans l'Eure - Vexin normand). Peut-être un ancien Prieuré ? En Picardie il y en a des dizaines. Dès le départ au XIVème le nom était "de Corbie", ceci signifiait donc que ce très lointain ancêtre non noble venait de Corbie, à 2 ou 3 jours de marche de Beauvais. Il n'y a aucune raison logique que l'origine du nom soit lié a mon avis avec Corbeau. Par contre l'héraldiste qui en 1389 a dû trouver un blason pour cette nouvelle famille anoblie a pensé intéressant de proposer un blason avec 3 corbeaux, qui fait penser phonétiquement à Corbie. Il n'etait pas question de faire référence a l'abbaye, et personne n'a pensé sans doute aux rivières nommées Corbie. (La région est très peuplée de corbeaux ou corneilles). J'ai pu avoir en main les Chroniques des règnes de Jean II et Charles V, publiées par R.Delachenal Librairie Renouard Paris 1916 (4 volumes). Deux «de Corbie» sont présents dans ces chroniques : Robert de Corbie conseiller du dauphin Charles en 1357 et 1358, présente dans la note 1 de la page 121 du tome I. Un des maîtres les plus fameux de l'Université de Paris, ou il enseigna la théologie plus de 24 ans, ayant été pendant ce laps de temps 2 fois recteur; encore vivant en 1365. Arnaud de Corbie conseiller et représentant du roi Charles V, puis du jeune roi Charles VI en 1369 , 1378 et après 1380 présente dans les notes 2 page 118 et 3 page 250 du Tome II, chanoine de Beauvais et conseiller clerc au Parlement, fait Premier Président au Parlement le 20/11/1373, au lieu et place de Pierre d'Orgemont, élu Chancelier de France. Il fut lui-même chancelier sous le règne de Charles VI (29/4/1389). Delachenal ne parle d'aucune parenté entre ces deux de Corbie. Le premier pourrait d'ailleurs être Maître Robert formé à l'abbaye de Corbie. Le second étant vraiment nommé par son nom de famille de Corbie. N'oublions pas qu'un seigneur de Jaigny a ete anobli en 1389 prénommé Thomas. Il existait aussi un Pierre de Corbie, secrétaire du roi en 1377. Quelle relation familiale entre Arnaud, Pierre et Thomas ? 1] Il est étonnant que ces armes soient celles d'Arnaud alors que Thomas a été anobli en 1389. La seule explication serait que Thomas ayant été ennobli, Arnaud a entre 1389 et sa mort en 1413 eu un statut lui permettant de se dire seigneur de Jaigny ? Il était chanoine. 2] Robert de Corbie est signalé dans les chroniques de Jean comme conseiller du dauphin en 1357 et 1358, encore vivant en 1365. Il peut par, les dates, être le père de Arnaud et Thomas. Il est cependant étonnant qu'aucun lien de famille ne soit fait entre Robert et Thomas dans les chroniques. Est-on sûr que Robert, Recteur de l'Université de Paris, est bien le père d'Arnaud ? Ou peut-on trouver l'Histoire de la Généalogie du Père Anselme ? 3] La spécialiste de cette période particulièrement mouvementée, Madame Françoise Autrand, historienne et professeur à l'École Normale supérieure de Paris : «guerre de Cent Ans, papes a Avignon». Madame Françoise Autrand est spécialiste des périodes Charles V et VI. Elle connaît particulièrement l'évolution du Parlement de Paris. Arnaud de Corbie en a été le Président. J'ai l'occasion d'avoir en main le livre Charles VI de Francoise Autrand chez Fayard 1986. On y parle de nombreuses fois d'Arnaud de Corbie. Il y est dit qu'il est originaire du Boulonnais. S'agit du Boulonnais de l'époque ? Elle a fait sa thèse de doctorat d'état à Paris en 1981 : "Naissance d'un grand corps de l'État". "Les gens du Parlement de Paris" (1345-1454). Elle a par ailleurs écrit un article : "Offices et officiers royaux en France, sous Charles VI". Revue Historique t. CCXLII (1970) pp 285-304 C.Gauvard lors du XIV colloque historique franco-allemand de Munich 1980 a fait une intervention sur : "Les officiers royaux et l'opinion publique en France à la fin du Moyen Age". * * * J'ai regardé aujourd'hui à la bibliothèque de l'université de «Picardie Jules Verne» la réponse à nos questions. (Amiens est la ville natale de Jules Verne) 1] La source de l'information concernant Corbeia ancien nom de la rivière Ancre vient de Saint Gérard ancien moine de Corbie qui au milieu du Xième dans le prologue de son premier livre des miracles de St Adalhard a donné cette interprétation. 2] Les noms de Jaigny et d'Aussonvillers ne sont pas dans la liste des toponymes de l'Oise. Par contre il existe un Saint Just des Marais, commune de la banlieue de Beauvais qui a été absorbée par Beauvais. Jaigny pourrait être le nom d'une maison de la banlieue de Beauvais et Aussonvillers une déformation de Ansauvillers. Une recherche sur le cadastre de Beauvais ancien pourrait permettre de retrouver Jaigny. 3] Il est certainement facile de retrouver au XIVème un Arnaud de Corbie. Une maison ennoblie au XIVème me semble bien une "ancienne maison". Francoise Autrand nous confirme la position respective de Robert, Arnaud et Philippe de Corbie. C'est vraiment très intéressant. Philippe est son fils naturel. Il semble donc être né en 1325 et est mort à 89 ou 90 ans. Ce que F. Autrand dit de Robert de Corbie correspond bien a ce qu'on sait de lui. Il est intéressant de comprendre comment ce personnage qui a été très opposé au roi Charles V a pu avoir un fils aussi lié à son fils Charles VI. Que Arnaud entre au parlement en 1364, a l'âge de 39 ans, semble très logique. Il a dû ensuite montrer sa grande compétence pour être président en 1373 à l'âge de 48 ans. Le roi Charles V meurt en 1380, semble t-il en présence de Arnaud de Corbie. Charles VI a 12 ans. Charles VI épouse Isabeau de Bavière a Amiens le 17 Juillet 1385 a l'âge de 16 ans 1/2. Charles VI prend réellement le pouvoir en Novembre1388, a l'âge de 20 ans moins un mois. Arnaud est nommé en 1389 a l'âge de 64 ans chancelier par Charles VI agé de 20 ans passé. Lors des évènements de 1413, il a donc 88 ans et meurt l'année suivante à l'âge de 89 ans environ. (Un âge extraordinaire à cette époque !) Arnaud est donc nommé chancelier 20 ans après que sa compétence soit reconnue en 1369 par des missions importantes. L'attitude du père et du fils Robert et Arnaud semble avoir été centrale pour plusieurs moments importants de l'histoire de France. Maintenant que nous savons avec certitude qu'Arnaud est le fils de Robert, on peut analyser cette période intégrant la régence du futur Charles V en 1358 avec la révolte d'Etienne Marcel, jusqu'à la crise Cabochienne de 1413. Robert fut très actif en 1358 en s'opposant au régent Charles alors âgé de 20 ans. La femme du régent envoyée à Meaux lors des évènements de 1358, fut même attaquée par les habitants de Meaux et dû être défendue par Gaston Phébus adversaire de son mari et par Jean de Hangest. (Hangest : qui a donné le nom d'une commune de la Somme). Les relations entre Charles V et VI et la famille de Corbie semblent bien compliquées. De 1358 a 1413, c'est 55 ans d'histoire. Il semble qu'en 1365 Robert était encore vivant. Il avait du naître aux alentours de 1305/1310. Il fut professeur de théologie à la faculté de Paris pendant 24 ans et deux fois recteur de cette faculté. Il représentait le clergé d'Amiens en 1358. A l'occasion de lectures sur les chartes de l'abbaye de Corbie (*), je tombe sur un récit en latin reporté par Laurent Morelle racontant en 1214 la réorganisation des paroisses de Corbie en 1187 par l'abbé Nicolas III. Les deux rivières principales sont indiquées : - "aquam Corbeie" ou "aquam Bolengarie" - "ad rivum Veteris Corbeie" La première correspond à la Boulangerie, la seconde, ancienne Corbie, à l'Ancre actuelle. L'abbaye de Corbie (*) Une nouvelle information sur "www.patrimoine-de-france.org/oeuvre : Maison de régie de l'abbaye de Corbie à 80-Villers-Bocage (commune la Somme). Historique : À l' origine, cet édifice était une maison de régie appartenant à l'abbaye de Corbie. Depuis sa fondation au 7e siècle, l'abbaye Saint-Pierre dite "de Corbie" était en réalité possessionnée sur le terroir de Rainneville, qu'elle défricha à partir de sa ferme de Beauvoir. S'agit-il d'une erreur : l'Abbaye "Saint Pierre" de Corbie, alors que cette Abbaye a été fondée par Sainte Colette, dite "Sainte Colette de Corbie". Une réponse et précision apportée par une personne originaire de Corbie : Monsieur, Parcourant rapidement (peut-être trop rapidement) la page internet suivante: http://corbie.free.fr/, je lis ceci: S'agit-il d'une erreur : l'Abbaye "Saint Pierre" de Corbie, alors que cette Abbaye a été fondée par Sainte Colette, dite "Sainte Colette de Corbie". J'avoue être surpris par cette lecture historique mais surtout par cette regrettable méprise. "L'Abbaye Saint-Pierre de Corbie" signifie que l'Abbaye est placée sous le patronage de Saint-Pierre et non que ce dernier en est le fondateur. Pour compléter l'information: l'Abbaye est fondée en 657 par la reine Bathilde (veuve de Clovis II) à Corbie, d'où l'expression "de Corbie". Il va sans dire que Saint Pierre n'est pas natif de Corbie. Il s'agit ici de l'Apôtre à qui le Seigneur Ressuscité confie la charge de l'Église. Par contre Sainte Colette de Corbie est bien quant à elle native de Corbie. Ce n'est donc pas ici un titre de noblesse, ni un quelconque renvoi à la famille de Corbie. Nous savons que Sainte Colette se nomme Colette (diminutif de Nicolette) Boylet ou Boëllet. Sainte Colette n'a pas fondée l'Abbaye de Corbie pour une raison toute simple que donne ses dates de naissance et mort, à savoir 1381-1447. Cette dernière est une réformatrice de l'Ordre franciscain (alors que l'Abbaye de Corbie était une abbaye bénédictine à l'époque de Sainte Colette). Elle a bien fondé des monastères, mais à son grand regret pas à Corbie. Voilà donc quelques précisions qui je l'espère pourront vous aider. Si toutefois, ma lecture rapide m'a conduit à une mauvaise compréhension ou interprétation de ce que j'ai cru bon devoir corriger, alors je joins ici mes plus sincères excuses. Sinon, je suis heureux d'avoir apporté ma modeste contribution à un travail bien fourni et fort intéressant. En toute sympathie de ma part et je l'espère reçue comme telle de la votre. Notre réponse : Il fallait lire l'Abbaye Saint Pierre À Corbie et NON l'Abbaye Saint Pierre DE Corbie. Grand merci pour ces précisions. * * * * * * * * * * * * * * * ARNAUD de CORBIE (Récapitulatif de son Curriculum Vitae) : Né à Beauvais en 1323 sous le règne de Charles IV le Bel. Arnaud de CORBIE serait apparemment le fils du théologien Robert de CORBIE. (Selon Alexandre TUETLEY "Testaments enregistrés au parlement de Paris sous le règne de Charles VI") Il a 14 ans lorsque la guerre de 100 ans débute le 7 octobre 1337. Il fut d'abord avocat sous les rois Philippe VI de VALOIS (Philippe le Bel) et Jean II, le Bon son fils, Conseiller Clerc au Parlement de Paris en 1364, puis Premier Président. Le Parlement le désigna avec Jean II de HUBANT, commissaire pour vérifier les comptes de l'exécution testamentaire de Simon de BUCY, premier président du parlement de Paris qui venait de mourir. Ces comptes leur furent soumis le 28 janvier 1373 et ils les approuvèrent le 12 avril 1373. (cf. Félix AUBERT : un grand magistrat du XIVè siècle, Simon de BUCY, Rev. Des études historiques sept. Oct. 1913 p. 570.) En remplacement de Pierre d'ORGEMONT qui venait d'être élu chancelier de France, il fut élu premier Président le 20 novembre 1373 au cours du grand Conseil tenu le dimanche 20 novembre, au Louvre, en présence de Charles V, par les princes, les barons et les seigneurs du Parlement, des Comptes et autres, soit 130 personnes. Mais le résultat du scrutin resta secret jusqu'au moment où Arnaud de Corbie fut crée Chevalier par le Roi au cours d'une cérémonie qui se tint au Louvre le jour de Noël. Son blason est "d'or à trois corbeaux de sable becqué et membrés de gueule". Il fut reçu premier Président et prêta serment le lundi 2 janvier 1374. A cette époque le Parlement rendait de 100 à 150 décisions par an. En qualité de Premier Président du Parlement d e Paris, il perçoit un traitement de 1000 livres Parisi par an soit 31.185 Euros (204.565 de nos francs de 2001).cf. Félix AUBERT : Un grand magistrat du XIVè siècle Simon de BUCY, Rev. Des études historiques sept. Oct. 1913 p. 554) A titre de chevalier et parce qu'il est clerc, il reçoit en plus des robes à la Toussaint et à la Pentecôte. (Les chevaliers qui ne sont pas clercs reçoivent des manteaux en lieu et place de robes) Arch. Nat. Xia. De plus, comme tous les membres du parlement, il jouissait de plusieurs privilèges dont celui de ne pas payer de taxes pour faire entrer dans paris les provisions de bouche pour lui et sa famille. (cf. Félix AUBERT : Un grand magistrat du XIVè siècle Simon de BUCY, Rev. Des études historiques sept. Oct. 1913 p. 564) Ses qualités de fin juriste et de diplomate sont reconnues. C?est ainsi que Charles V le Sage le mandate pour traiter en son nom à Gand le 12 avril 1369 au mariage de Monsieur, Philippe de France, son frère, avec Marguerite, duchesse de Bourgogne, fille de Louis Comte de Flandre et plus tard pour accompagner l'Empereur Charles IV, Roi de Bohême lorsqu'il vint en France en janvier 1378, quelques mois avant sa mort. En 1374, il fut député aux grands jours de Troyes. Le 18 mai 1376, il présida le Parlement de Beaune. Le 6 juin 1376 il fut renvoyé en Picardie pour traiter la paix avec l'Angleterre. Le 22 septembre de la même année il alla en Flandre pour accommoder les différends qui étaient entre le Comte et les villes et communes du pays. En sa qualité de Premier Président du Parlement, il assiste au Conseil du Roi. Le Roi Charles VI l'envoya en 1385 vers le Pape à Avignon pour faire cesser les exactions commises sur les bénéfices de son royaume par des Ministres de l'Eglise. Le Roi Charles VI le nomma Chancelier de France en 1388. Il ne cessa dès lors d'être employé à des missions très importantes. Il était ce qu'il y avait de mieux comme légiste à l'époque. Il a également joué un rôle certain dans la diffusion des oeuvres et des idées. Il possédait une bibliothèque parmi laquelle se trouvaient des livres d'histoire romaine traduits en langue vulgaire tels que Vegèce, Valère-Maxime, Tite Live ainsi que des livres d'histoire contemporaine comme les chroniques de Froissart. Arnaud de Corbie possédait 5 volumes des chroniques de Froissart. (Tesnière Marie-Hélène : Les manuscrits copiés par Raoul Tainguy, Romania,1986, n° 426-427, pp. 282). On trouvait également des poésies d'Eustache Deschamps et de Guillaume de Machaut. Dès 1392, Charles VI l'a choisi pour veiller à l'éducation du dauphin au cas où il viendrait lui même à mourir. Il fut considéré comme l'un des grands hommes de son temps. Il mourut à 90 ans, le 24 mars 1413 et fut inhumé dans une chapelle qu'il avait fait bâtir à Beauvais. Son exécuteur testamentaire était Jehan LASNE. (testament d'Arnaud en 1398). En sus des charges dont il fut pourvu, Le Roi le récompensa à plusieurs reprises en lui faisant des donations. Ainsi le 10 mai 1380, il obtint la terre de Saint Aubin en Bray confisquée sur Sevestre de la Feuillée, partisan de jean de Montfort. Le roi l'aida également à payer l'acquisition de son hôtel à Paris, situé rue de la verrerie au coin de la rue d'Entre deux Portes. Vers 1373 il possédait la terre d'Auneuil, près de Beauvais, qui avait la Seigneurie de Monchy : http://freeoise.free.fr/communes/lettrea/auneuil/page.html Il était seigneur de Mareuil, de Brévanesz, de Jaigny, du Plessis-Saint Just, de Clamart en partie, d'Assouvilliers, de Thoiry, d'Annevil, de Villacoublai sous Meudon, de Saint Aubin en Brai et du fief de Tonlieu de dans Beauvais. (source : Prosopographie des Gens du Parlement de Paris publiée par M. Popoff; Histoire généalogique du Père Anselme) Carla Bozzolo : "En collaboration avec Hélène Loyau, «Des hommes et des armoiries au temps de Charles VI : L'apport de la Cour amoureuse », Revue française d'héraldique et de sigillographie, 65 (1997) (publié en 1999), p.33-49. "En collaboration avec Hélène Loyau, l'étude codicologique d'un armorial institutionnel, clé de lecture de la vie complexe de la Cour amoureuse dite de Charles VI », Dans Les armoriaux médiévaux. Actes du colloque international du CNRS. (Paris, mars 1994), L. Holtz, M. Pastoureau et H. Loyau dir., Paris, 1997-1998, p. 217-229. À suivre ...
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